Le frère du mari

Publié le par Ilyes Abou Abd Ar Rahman Al Firansy

" Le frère du mari "




Shaykh Ibn ‘Uthaymîne




QUESTION :



Il y a deux frères mariés , qui habitent dans un seul appartement .

Est il permis aux femmes de découvrir leur visages , devant le mari de l'autre sachant que l'autre et vertueux .



Si les familles , vivent ensemble , alors il est obligatoire , de porter le voile , devant ceux qui ne sont pas leur mahram , ( personne avec qui elle n 'ont pas le droit de se marier ) . Il n 'est pas permis pour la femme d 'un frère de se dévoiler devant le frèere de son mari , car son frère est comme tout autre homme , dans la rue qui peux la voir et qui ne lui est pas interdis , au mariage .



[...] Il n’est aussi pas permis au frère [du mari de la femme] de se retrouver seul avec elle, quand son mari est à l’extérieur de la maison.

C’est un problème qui touche beaucoup de personne, à l’exemple des frères qui vivent dans la même maison et que l’un des d’eux se marie.



Il n’est pas permis pour celui qui se marie de laisser sa femme avec son frère s’il sort travailler ou étudier.



Car le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :

« Aucun homme ne doit s’isoler avec une femme [non-mahrâm]. »

Et il a dit :

« Méfiez-vous d’entrer parmi les femmes. » Ils ont dit :

« O Messager d’Allâh, et qu’en est-il du beau-frère ? » Il dit :

« Le beau-frère, c’est la mort [aussi grave que la mort]. »



Il y a toujours des questions liées à l’adultère [Zinah] dans de telles situation, l’homme sort et laisse sa femme et son frère dans la maison, alors Chaytân [Satan] les tente et ils commettent l’adultère - Et on recherche la protection d’Allâh contre cela.

Et commettre l’adultère avec la femme de son frère est pire que de le faire avec celle de son voisin, plus encore, c’est plus terrible que cela.


Dans tous les cas, ce que je veux dire par ces mots, c’est que c’est une chose pour laquelle je me décharge de la responsabilité auprès Allâh.

Il n’est pas permis pour la personne de laisser sa femme auprès de son frère dans la maison seule, peu importent les circonstances, quand même son frère est le plus sûr des gens et le plus digne de confiance des gens, Chaytân circule à travers le fils d’Adam comme son sang circule, et le désir sexuel ne fait pas de liens, et plus particulièrement parmi les jeunes.


Ceci dit, que devrions nous faire si deux frères vivent dans la même maison et que l’un d’eux se marie ? Est-ce que cela veut dire que quand il le sort, il doit sortir avec sa femme pour travailler avec lui ?


La réponse est non, mais la maison peut être divisée en deux, une partie pour le frère dans laquelle il reste seul, avec une porte qui peut être fermée à clé que le mari peut prendre avec lui quand il sort pour travailler.

Et la femme sera donc ainsi dans une partie séparée de la maison et le frère sera dans une autre partie séparée de la maison. Mais il est possible que le frère dise à son frère : « Pourquoi est-ce que tu fais cela ? Est-ce que tu n’as pas confiance en moi ? » La réponse à cela est de lui dire : « Je fais ceci dans ton propres intérêt, car certes Chaytân circule à travers le fils d’Adam comme son sang circule.

Il se peut qu’il te tentera et qu’il incitera ton âme au point de te vaincre ou t’affaiblir, faire dominer tes désirs sur ta raison, dans quel cas tu tomberas dans l’illicite. Je fais cela pour te protéger. Et cela est dans ton intérêt aussi bien que pour moi. » S’il se fâche à cause de cela - Il faut le laisser dans son irritation et il ne faut pas s’inquiéter.

Cette question à laquelle [je réponds] et vous avertis me décharge de responsabilité auprès d’Allâh, et certes votre compte sera auprès Allâh - ‘Azza wa Djal. [...]

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Ibn al-Djawzî a dit :

« Par Allâh,

J’imagine l’arrivée au Paradis et l’éternité du séjour sans maladie, sans salivation [crachat], sans sommeil, sans calamité, mais au contraire, dans une santé permanente, avec des satisfactions ininterrompues et sans troubles, dans un bien-être toujours renouvelé et sans cesse augmentée.

J’imagine tout cela et je m’impatiente. Mon âme éprouverait presque des difficultés à l’admettre si la Loi ne l’avait attesté ! Car on ne sait que ces demeures ne seront gagnées que dans la mesure de l’effort déployé ici-bas [...] » [1]


[1] Kitâb « Sayd ul-Khâtir » de Ibn al-Djawzî, p.345

Publié dans La femme en Islam

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